Eleirya
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 Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )

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Aciana Doryëen
La Vagabonde Bleue
Aciana Doryëen


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MessageSujet: Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )   Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) EmptyMar 7 Jan - 10:05

( J'ai pris une petite permition, si tu ne veux pas me le dire et je l'enlèverais rapidement. )
Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) Jardin10
 
* Un jardin suspendu ? *


Elle réfléchit rapidement, un jardin suspendu était un jardin disposé dans un lieu insolite et exceptionnel et dont le développement aurait été irréalisable sans des techniques humaines réfléchies. Il y avait même différent style de jardin suspendu, sur les balcons, sur les toits, et même qu'il y avait les jardins rideaux, mais rien de bien compliqué à vrai dire, quand l'homme voulait quelque chose, bien souvent, il l'avait, mais, pour être franche, même avec ces longues années de vagabondage, au grand jamais elle ne se serait attendue à une telle beauté au milieu du désert, la place pouvait bien avoir le droit de porter un tel nom, la rose du désert.


Abel, l'homme qu'elle avait rencontré au grand fortin à Ansil'lith, l'avait envoyé pour affaire commerciale. Elle devait rencontre quelques membres ici présents au nom de qui déjà ? Une femme bien importante, la reine de Ansil'lith qui voulait s'assurer la loyauté et surtout les routes commerciales et économiques entre les deux grands pays. Elle n'avait pas très bien compris pourquoi il l'avait choisi, elle au lieu d'un membre important, mais elle ne s'était pas posée d'avantage de question devant l'offre non-négligeable offert.


Elle jeta un coup d'œil au seau royal, il avait son charme et était agréable à regarder, mais pour elle ce n'était qu'un bout de métal parmi les autres. Mais son attention fut rapidement ramenée sur le bâtiment qui se trouvait devant elle. Il lui avait précisé de se rendre directement au jardin suspendu de la rose des sables, que quelqu'un l'y attendrait, mais elle ne c'était jamais attendu à quelque chose d'aussi épatant et merveilleux à regarder. Au beau milieu du désert se dressait un bâtiment recouvert de verdure et de couleur vive, faisant tache au travers du décor orangé. C'était tout simplement une oasis géante avec des murs, l'ingéniosité des hommes continuera donc de l'étonner ? Un doux sourire s'étira sur son visage pâle, elle avait bien hâte de voir ce qu'allait lui offrit l'intérieur de l'oasis.


Le voyage avait été des plus relaxant, on l'avait amené dans une charrette, elle avait donc pu économiser un max son énergie, et relaxer en compagnie de boule de poil. Il faudrait bien qu'elle lui trouve un nom un jour. Malgré maintenant, elle n'avait jamais ressentit le besoin de nommer les choses, de leur offrit une appartenance, mais en discutant avec Abel au Fortin, elle avait réalisé bien des choses. Cette créature, lui appartenait d'une certaine manière, elle avait donc le droit de lui offrit un nom, prouvant leurs appartenances maintenant. Elle glissa une main à l'intérieur et vient caresser le corps soyeux de la créature magique, un sourire s'illumina sur son visage et elle se mit en marche vers ledit bâtiment.

Le bâtiment était joliment décoré de couleur pastelle, mais la surface rugueuse n'était cachée pas les innombrables plantes qui l'entouraient. Des plantes crampant cascadaient sur les toits et tombaient le long des murs, se perdant dans la minie jungle qui entourait le bâtiment déjà. Fleurs aux couleurs multiples et aux odeurs ennivrantes rajoutait un quelque chose de spécial, voir surnaturel à l'étrange scène, elle avait pourtant vu les village désolé du désert.

Des oiseaux tout autant colorés et magnifiques poussaient leurs cris, accueillants à leurs manières les gens et diversifiant autant plus le paysage. Un pavé décoratif aux mêmes couleurs entourait le bâtiment et ensuite une rivière d'eau, qui visiblement, il fallait prendre un bateau pour si rendre. C'était une très belle manière que protéger le bâtiment et ces plantes de l'extérieur. Le sol qui entourait la rivière non-naturelle était également recouvert d'un doux tapis de verdure et de fleurs et le ciel d'un bleu éclatant rajoutait au décor déjà enchanteur, sans oublier les nuages d'un blanc purs. Elle se serrait cru dans un rêve tellement la vision lui paraissait surnaturelle.


Et le pire dans tout ceci, c'était que toutes les couleurs se mariaient à la perfection, c'était une création divine.

Quelques personnes chiquement habillés et aux couleurs vives marchaient tranquillement autour du bâtiment, visiteur, famille royale, invitée qui avait eu accès au lieu. Tous semblaient joyeux et bons vivants et insensibles aux yeux de la demoiselle au charme environnant, était-ce l'habitude des lieux ? Ce qui pourrait expliquer pourquoi ils ne semblaient plus affectés par la beauté des lieux. Elle en fut un peu déçue, mais rapidement, l'envie d'aller à l'intérieur fut plus forte. Elle se dirigea donc vers le bateau qui pourrait la faire traverser, l'homme qui semblait passer ces journées à attendre que les nobles demandent ces services sembla la dévisager de la tête au pied. Malgré le fait qu'elle soit une légende connue, elle n'était pas aussi souvent venue par ici, mais il avait quand même un poste très important et ne pouvait donc pas se permettre de le perdre. Après l'avoir dévisagé, il demanda avec un peu de mépris, elle ne portait tout de même pas les plus beaux habits.


-Que puis-je faire pour vous ma dame ? Vous devez savoir que...


Il ne termina point sa phrase qu'elle lui avait simplement montré le seau royal qu'il c'était confondu en excuse pour ensuite gentiment l'invité à l'intérieur de son modeste bateau, comme il ne cessait de répéter et pourtant, il devait valoir assez chez pour y faire assoie les nobles. Elle ne dit mot, embarquant dans l'embarcation. Elle ne prit pas place à un des siestes, et avait presque peur au bruit et surtout au poids qu'elle offrait au bateau, ce qui attira la curiosité de l'homme sur elle quelques secondes avant qu'elle ne croise son regard et qu'il détourne la tête rapidement. Elle s'installa à la proue devant, voulant offrit son visage au vent et regarder le paysage défiler devant eux. Une bourrasque vient brusquement lui arracher son capuchon, dévoilant une tête blanche et une beauté parfaite, et également de son compagnon qui attira tout autant l'attention sur eux. Quelques exclamations fusèrent, puis le silence un silence se fit.


Elle ne se soucia point des l'attention qu'elle pouvait faire, habituée, mais son regard était fixé sur la surface de l'eau sombre. Elle remarqua qu'il n'y avait pas une si longue distance à faire en bateau, et l'eau était si sombre, peut-être était-elle profonde ?


- Pourquoi faire le transport en bateau ? Il ne semble pas avoir beaucoup de distances entre les deux rives, pourquoi ne pas mettre un bond ?


L'homme sembla sortir de sa torpeur et déclara rapidement :


- C'est pour une raison de sécurité si on passe en bateau, mais il y a des créatures dans l'eau qui assure la sécurité du bâtiment également, des crocodiles, des poissons piranhas et autres. Déclara-t-il


Elle ne dit plus un mot, comprenant un peu mieux ladit sécurité mais en fixant toujours l'eau mais ceci ne l'empêcha pas d'apprécia grandement le vent sur son visage, ressentant malgré tout la caresse quoi que minime, mais quand même présente du vent. Et même le petit animal coloré semblait tout autant en profiter, tendant le nez pour apprécier les odeurs environnantes. Une fois de l'autre côté, elle sauta sur la rive, atterrissant presque sans bruits sur le pavé qui pouvait aurait du résonner, mais rien ne se fit entendre devant le silence qu'ils pouvaient à eu deux créer dans ce mon de paix. Elle porta encore une fois son regard acier sur le bâtiment, ne pouvant pas s'empêcher d'être ébahir puis une seule voix vient briser le silence :


-Père, je veux cet animal ! S'exclama une jeune fillette qui était accompagnée d'un homme.


Ledit homme sembla enfin sortir de sa torpeur et regarder sa fille avant de regarder dans sa direction, mais il semblait beaucoup plus intelligent que cette dernière, incertain s'il était une bonne chose de l'approcher. L'animal avait à peine entendu ces paroles qu'il c'était faufiler dans le capuchon, disparaissait à la vue de tous. La gamine sembla tire après les vêtements continuant d'une voix aiguë :
 
-Père, je le veux, je le veux, je le veux ! Répétait-elle.

Au moment ou Aciana ce m'était enfin en marche pour se diriger vers la porte d'entrée ou attendaient deux gardes, quand l'homme décida enfin de l'interpeller et de se mettre dans son chemin. Il sembla immédiatement sortir une bourse de sous ses vêtements, s'approchant avec un énorme sourire confiant, croyant fermement qu'il pourrait acheter cet animal aussi facilement.

-Et vous ! l'interpela-t-il galamment. Cet animal, vous le vendez combien ? Je suis prêt à y donner le prix cher pour ma fille, il serait parfait pour son cadeau d'anniversaire. Continua-t-il

Elle leva doucement la main, l'arrêta dans un discours qu'elle ne voulait pas connaitre et encore moins savoir. Elle remonta le capuchon sur son crâne, laissant par contre sa longue crinière descendre sur le devant de son armure. Malgré le fait qu'elle portait une armure, les gens-là sous-estimaient au fait qu'elle n'avait jamais d'arme en vu, c'était pourtant leurs premières erreurs, et elle détestait cette trop grande confiance chez les nobles.

- Qu'allez-vous en faire ? Le placer dans une jolie cage doré et le faire passer comme une décoration ? Surement comme tous les autres animaux qu'elle possède déjà ?

-Effectivement, ce ne sont que des animaux, ils sont là pour nous divertir. Déclara l'homme devant elle, visiblement satisfait de sa réponse.

Elle sentit l'animal trembler contre son corps, elle pouvait entendre ces dents claquer de colère et de rage, il comprenait parfaitement l'ironie de la situation, elle en était désolée pour lui, elle aurait aimé ne pas croiser un tel homme ici. Elle soupira et dit :

-Et si je vous disais que je voulais acheter votre fille ? Seriez-vous prêt à me la vendre ? Je la mettrais dans une des plus belles cages au monde et je lui apprendrais des trucs pour qu'elle puis-je gentiment me divertir dans les jours de pluie ? Combien me la vendez-vous ?

L'homme sembla trembler d'indignation devant ces paroles, la regardant avec incompréhension avant de dire.

-Ma fille n'est pas à vendre !

-Et bien voilà, vous avez votre réponse, cet animal n'est pas une bête de foire, tout comme votre fille... Dit-elle simplement

-Mais ces absurdes, il n'est pas humain, il n'est qu'un simple animal !

-Et qui ne vous fait pas dire que je n'ai pas le pouvoir de la changer en animal ? Vous me la vendriez quand même ?

-Je vous interdis de faire ceci ! S'indignait l'homme devant elle, devenant rouge de colère. Et de toute façon, GARDES, ARRÊTER cette femme, elle porte atteinte a un noble de la cours.

Aciana ne put retenir un sourire, décidément, il lui facilitait la tâche. Les dits gardes s'approchèrent, mais visiblement, ils semblaient ennuyer de se faire interpeller. Ils écoutèrent l'homme blasphémer et la pointer du doigt, déclarant qu'elle avait porté de bien vilaines paroles à son encontre et envers sa fille qui c'était mis à pleurer devant les cris de son père. Les gardes portèrent enfin attention à la dame, demandant :

-Que faites-vous donc ici étrangère ?

Elle sortit simplement le seau royal devant les gardes et le noble en déclarant sourire aux lèvres :

-Affaire royale Messieurs, vous pourriez m'escorter jusqu'au jardin suspendu ? On m'a donné rendez-vous là-bas, je dois aller rejoindre quelqu'un pour une discutions et cet homme m'importunait quelque peu.

Les gardes semblèrent complètement oublier ledit homme et s'excusèrent de ne pas avoir remarqué sa présence plutôt. Elle ne fit que leur sourire en prenant congé devant l'homme ébahir de surprise qui s'éloignait très doucement avec sa fille. Les gardes lui demandèrent s'il elle voulait porter plainte, mais elle secoua la tête, ça ne servait absolument à rien, elle avait eu ce qu'elle voulait et tout finissait très bien.

 
Ils l'escortèrent bien gentiment, lui déclarant un merveilleux séjour avant de la laisse au mains d'une toute autre personne qui la guida au travers  le labyrinthe de verdure. L'intérieur de l'endroit était tout autant enchanteur que l'extérieur, donnant une atmosphère épaisse et humide, mais à la fois fraiche et enivrante d'odeurs et de couleur. Les épaisses feuilles de certains arbres laissait à peine filtrer le soleil par endroit, laissant un ambiance tamisée et à d'autre on pouvait regarder au travers le plafond qui n'était qu'un haut dôme de verre et de liane. Une servante la conduisit jusqu’à une pièce confortablement aménagé, offrant eau et nourriture qu'elle ne toucherait pas, mais qui son tout petit compagnon se régalerait.
 
À peine, cette dernière avait-elle quitté la pièce et fermer la porte en déclarant que ladite personne arriverait sous peu que l'animal sauta au sol en se précipitant vers son tout nouveau environnement. La vue de le voir aussi content et excité la fit sourire, il avait repris du poil de la bête et de confiance. Elle ignorait ce qu'il avait vécu, mais dès qu'on parlait d'une cage ou autre, il paniquait et grondait.


Elle c'était donc mis à son tour à la reconnaissance de la flore et faune de son endroit quand son regard fut attiré par un étrange reflet au travers un coin tranquille. D'ici, elle pouvait voir quelques coussins installer, des tables basses, entendre de l'eau couler. Elle s'y était donc aventuré quelque peu curieuse. Décidément, cette rencontre avec Abel avait été des plus bénéfique. Elle trouva un coin de détente, des gros coussins aux couleurs chaudes s'étalaient, entouré de tables et d'un ruisseau ou coulait doucement l'eau. Le son était très relaxant et une paix environnant était presque palpable. Mais ce qui attira davantage l'attention de la demoiselle, était la personne qui semblait couchée confortablement aux creux des coussins, un corps féminin si dessinait parfaitement, beaucoup trop parfaits. Elle pouvait facilement reconnaitre les courbes bien dessinées sous les habits de soie, et tout comme elle, il y avait quelque chose de surnaturel dans cette créature de rêve.


Hypnotisée à son tour, Aciana s'avança avec la plus grande des douceurs, posant genoux sur les coussins en prenant appui avec l'une de ces mains sur les coussins son loin de la tête enrobé d'une chevelure ébène, s'accroupissant avec la plus grande des lenteurs et douceurs possible, approchant un peu son corps du sien. Tout comme les personnes qui avaient croisé son chemin, elle fessait face à la perfection même, de son autre main, elle vient avec encore une fois la plus grande des douceurs poser quelques doigts sur la joue de la jeune femme qui semblait endormit, alors c'était ceci la perfection ? C'était comme ceci que les gens réagissaient en la voyant arriver ?
 
* Se pourrait-il que j'ai enfin trouvé quelqu'un comme moi ? *
 
Elle entendit à peine le léger cliquetis de ces doigts d'acier qu'on la joue, et le son lui fut familier, du verre, cette femme était de verre tout comme elle était d'acier. Alors cette femme était un golem tout comme elle ou simplement une statue de verre qu'un artisan avait fabriqué en représentant un être vivant à la perfection ? Et à son tour, elle se figea dans une toute nouvelle léthargie et puis devient à son tour une statuette, continuant de fixer de ces yeux ouverts l'image qui se trouvait devant elle.

* C'est donc ceci la perfection d'une matière ? C'est tout simplement magnifique.*
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Saël Kassam
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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )   Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) EmptyMer 8 Jan - 21:53

Elle était là. Simplement étendue sur un lit de coussins coloré. Un sanctuaire de sérénité au coeur de l'une des cités les plus tourmentées du monde connu. Ici il n'y avait comme seuls cris que celui des oiseaux aux plumages magnifiques et éblouissants de couleur fantasque et improbable. Loin très loin des hurlements des condamnés à mort et des soldats qui donnaient l'exécution. Loin des cris des marchands avides qui cherchaient toujours à obtenir une pièce de plus, sur le recel d'un objet volé qu'il ne leur avait rien couté et qu'il vendait à dix fois le prix du marché réel. Loin de tout ce chaos, de tout ce bordel. Les voleurs bien habillés et ceux écumant le fond des tavernes. Les violeurs tenant de maisons closes et ceux qui rodaient dans les coins d'ombre. Sans oublier les coupes-jarret et les rats de guilde qui étaient prêts à vendre leur propre mère pour obtenir une petite pièce. Il y avait aussi les assassins, les bons au service des guildes ou du roi et les mauvais... Ushiushen était une ville de débauche dirigée par un roi marchand despotique et autocrate. Bâtie sur le dos des esclaves, la cité mère du désert était crasse, débordante de population trop pauvre pour survivre et d'arnaqueur de la pire espèce. Au banquet de la corruption, l'or vaut plus que la foi.

Mais loin, très loin de tout ce chaos, elle se trouvait là, immobile telle une statue à la mémoire d'une gloire du passé oublié. Ici, dans ce vaste océan de sable oranger et de mort noir, existait encore un endroit de paix. Un endroit à la richesse incomparable. Riche en eaux, en pureté et en beauté. Un endroit idyllique, magnifique, où la nature reprenait ses droits sur les sables brulants d'un désert salle et désolé. Un lieu à la splendeur incommensurable et réellement admiré. Travaillé et réfléchi pour être au service de ses nobles hôtes. Un jardin suspendu.

La fierté d'un roi du désert qu'il refusait de partager avec le peuple qui avait saigné de manière sincère pour la réalisation de ce grand et sublime projet. Alors que le peuple mourait de soif, ici s'écoulaient des rivières d'or bleu brillantes sous le soleil du midi. Alors que le peuple mangeait du sable, ici les arbres portaient les fruits les plus juteux et gouteux que l'ont puisse imaginer. Une oeuvre bâtit au fil des âges, l'héritage de la famille la plus puissante du monde, les Kassam. Imaginé par Soldar Kassam en personne, premier de la ligné des rois d'Ushiushen et fondateurs de la cité. Il y avait plus de trois cents ans, exilé des terres d'Ansil'lith lors de la formation du Grand Pacte, ce petit voleur de grand chemin était devenu l'un des hommes les plus riches et influent du continent. Le jardin suspendu avait été achevé quelques années plus tôt par Kasshim Soldar Kassam, actuel maitre d'Ushiushen... Son maitre à elle...

Ce bagage elle n'en avait cependant cure. Car entre l'histoire, le mythe, la vérité, les raisons ou la forme, il n'y avait qu'une seule et unique chose. Une quiétude improbable et réconfortante. Cet état de sérénité qu'elle n'avait jamais atteint nul par ailleurs en ce monde. Un simple sanctuaire? Non, son sanctuaire à elle. À cet instant, à cet endroit, entre la statue de verre et le monde il n'y avait qu'un mur d'indifférence. En dehors se ces murs de pierre et de vignes, le monde pourrait cessé de tourné, toutes formes de vies pourraient cessé d'exister, le soleil pouvait même ne jamais plus se lever. Pour elle, rien de tout ceci n'avait d'importance, tant et aussi longtemps que son coin de paradis subsistait et restait intacte.

Pour elle, simple sculpture de verre, le temps n'avait aucune emprise. Une sculpture qui avait telle une figurante observée le monde, l'univers entier changé devant son attention silencieuse. Ciseler en Daoloth, elle avait connu le froid et la rigueur d'un pays autoritaire et étrange, mais elle avait aussi connue la joie, la découverte de sois et bien d'autre chose. Après un temps, elle avait aussi survécu à la colère d'un dieu, seule survivante de l'extermination systématique de ses proches et de son maitre. Apprenant par le même fait la désolation de la perte, la peine et le chagrin. Elle avait rencontré le Roi-Dieu Solaris en personne, figure de légende aux pouvoirs sans limites. Une chance lui avait été offerte et n'ayant plus rien, elle l'avait saisit, quittant à jamais Daoloth.

Une sculpture qui avait voyagé loin... Des montagnes aux pics de neiges éternelles de Daoloth, elle avait plongé son regard éteint dans les abimes de la mer de Cereses en Ansil'lith. Des étendues d'eau à perte de vu, elle avait interrogé les rivières de feu d'Occei. Cherchant, voyagent toujours sans destination, sans but, sans raison d'être ou de vivre... Une éternité. Oui, elle avait tout vu, mais rien, non rien au monde le lui avait redonner le gout d'être à nouveau vivante... Mais alors, perdue aux confins d'une terre d'hostilité, au beau milieu de nulle part dans un désert macabre et meurtri, la sculpture de verre l'avait finalement trouvé, son paradis. Depuis ce jour, la sculpture avait cessé de n'être qu'un simple objet animé, elle était devenue quelqu'un. Elle se nommait Saël.

Au plus profond de cet éden, elle résidait. Attendant le moment que l'on vienne l'éveiller de cet éternel et profond sommeil qu'était le sien. Un sommeil sans rêves, bercé par la douce chaleur d'un soleil du matin, porté par le bruissement du vent et de l'eau qui s'écoulait. Elle sentit plutôt qu'elle sût que le moment était venu.

La caresse d'une rare tendresse avait été aussi froide que la morsure d'un fil d'épée. Au plus profond d'elle-même une étincelle prit feu. Son coeur s'embrasa tels les fourneaux d'une forge. Se réchauffant d'abord lentement, puis avec beaucoup plus de férocité. L'instant suivant, bien que pratiquement imperceptible à la surface, l'étincelle était devenue un brasier d'or brulant. À l'intérieur de ce corps de verre, les températures avaient atteint les milliers de degrés nécessaires à son fonctionnement.

Une seconde, deux secondes... Ses yeux s'ouvrirent doucement. Battant des paupières un instant, elle chassa de son visage parfait les dernières traces de sa transe millénaire. L'objet était de nouveau vivant.

Son regard d'or s'était posé sur l'intruse à la figure étrangement aussi belle que la sienne. Fasciné, c'était comme se regarder dans un miroir d'argent poli. Un autre objet, une autre œuvre d'art vivante. Simplement magnifique, une oeuvre absolue, taillée d'une main experte. Elle voulut lui faire comprendre le fond de sa pensée, lui faire comprendre qu'elle la trouvait unique et parfaite. Alors elle, Saël, offrit à sa soeur de race un sourire doux et délicatement déposa un cours baisé sur ses lèvres.

Elle redressa ensuite son corps avec la plus prudente des lenteurs. Prenant position assise sur les genoux, la sculpture de verre plongea à nouveau son regard dans les yeux de celle qui l'avait si doucement éveillé. Elle n'eut pas à dire un mot, Saël comprenait, elle savait.
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Aciana Doryëen
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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )   Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) EmptyJeu 9 Jan - 2:28

Quand la belle de verre prit vie, elle en fut heureuse, alors, elle ne s'était donc pas trompée, cette personne était tout comme elle, un golem ? Même si leurs matériaux, bien différents, elle était tout de même de la même race. Elle put enfin voir les yeux de la femme, une mer d'ambré et d'or qu'elle en fut à nouveau fascinée. Son visage fin à la couleur pêche impeccable, des sourcils finement dessinés dessus ces yeux en forme amande, mais c'était surtout leur couleur, digne d'une pile d'or fondu et brillante. Et ses lèvres, il s'était comme la plus belle dès cerise rouge sur un gâteau. Tout autant parfaite qu'elle, mais en beaucoup plus délicate que la femme d'acier. Cette femme, non, cette poupée de verre n'était que pure délice à regarder et pour une des premières fois de sa vie, Aciana se sentait grossière à ces côtés.

Le doux baisé que lui offrit la créature de rêve lui arracha un doux sourire, mais elle fut rapidement submergée par la chaleur qu'elle dégageait. Autant, elle, golem d'acier pouvait être froide, voir geler, elle golem de verre, dégageait une douce chaleur qui l'extasia. Elle trouva la sensation réconfortante, agréable et voulue immédiatement la toucher, ressentit à nouveau cette chaleur et réalisa qu'elle ressentait en ce moment même une fine pointe de tristesse en ayant perdu le contact de leurs lèvres. Elle eut même le réflexe de poser doigts sur ses propres lèvres, sentant encore la caresse de chaleur, trace indéniable de ce qu'elle venait tout juste de lui offrit. Elle l'observa quelques secondes puis bougea également.

Elle se déplaça au même rythme qu'elle, synchronisant à la perfection ses mouvements aux siens, venant s'assoie à son tour, mais fesse sur ces talons, voulant garder peu de distances entre elles.

Au cours de toutes ces décennies, jamais elle n'avait croisé créature pareille à elle, elle avait si souvent espérer qu'aux cours de ces voyages. Que se soit sur le continent Occei ou se trouvait le mont de la pureté et ces villes, ou les maigres villages comme Shinin. Mais ce continent avait été bien temporaire, que quelques années avant qu'elle n'attrape le mal du pays. Où même sur le continent de Ansil'lith, ou elle était beaucoup plus présente, elle avait connu ce continent bien avant qu'il ne se divise ainsi, bien avant que le rideau de Fer ne soit construit pour séparer le continent en deux. Elle avait vu Ansil dans ces tous depuis, la vallée de Cynil bien avant qu'elle ne soit battue dans sa plus belle beauté par les soldats, maintenant marquée par la guerre. Elle n'était que très rarement venu en Ushiu, pays tout autant pauvre de Ansil'lith, et elle avait bien assez d'un enfant vicieux pour en prendre un deuxième.

Remarquant qu'elle était en réflexion avec elle-même et son passé, elle leva doucement les mains, retrouvant cette lenteur d'autrefois, mais elle était bien la bienvenue ici, elle ne ressentait en aucun cas le besoin de se presser, aucun humain n'était présent pour la forcer à jouer la comédie et à revêtit son masque. Elle passa à peine la main sur le rebord de son capuchon, elle fit un délicat mouvement de la main et rejeta le tissu bleuté sur ces épaules. Le bruit du tissu sembla frapper aux oreilles de la demoiselle d'acier. Elle n'avait pas envie de ce cachée et encore moins perdre une miette de la vu si gentiment offerte.

Elle ne pouvait et ne voulait en aucun cas détourner le regard, voulant à jamais graver cette image dans son esprit millénaire.

Elle se tenait tranquille à simplement l'observer quand une envie forte et incontrôlable lui traversa le corps, elle voulait toucher, connaitre et mettre à nue cette femme, elle voulait tout connaitre d'elle, elle voulait à nouveau apprendre et comprendre en commençant avec elle. Elle réalisa qu'elle était heureuse de connaitre qu'elle n'était pas seule au monde. Puis, à nouveau son corps se mit à bouger.

Elle avança la main, venant à nouveau toucher l'être fragile, prenant dans le creux de sa paume la joue et la mâchoire finement sculptée de verre. Elle baissa les paupières, les laissant mi-clos, offrant à son regard acier une vue ombragée de la poupée de verre. Elle eut l'impression que la portion qu'elle tenait parfaitement dans sa paume, ressemblant davantage à au assemblage de deux pièces de casse-tête, s'assemblant parfaitement un dans l'autre. Elle glissa le pouce le long de sa pommette et de sa joue, passant avec la plus grande des douceurs sous l'œil de la demoiselle. Elle savoura sa texture, mais surtout sa chaleur. Elle était un peu plus chaude d'un humain, ressemblant à la chaleur dégagée par des braises chaude mais recouverte de cendre, douce chaleur réconfortante.

Elle avait toujours aimé la chaleur d'un corps, c'était à ces yeux la meilleure des magies. Elle resta ainsi quelque seconde, puis partit à l'exploration de son interlocutrice silencieuse, mais tout comme elle, Aciana savait qu'elle n'avait pas besoin d’offrir des mots, parfois vides de sens, quand les gestes pouvaient beaucoup plus parler et offrirent.

Sa main partit vers l'arrière, passant sur l'oreille en la caressant doucement, puis s'immergea dans la mare d'encre que pouvait offrit la longue chevelure. Elle laissa la fine crinière glisser sur ça propre beau, elle avait beau être faite de métal, elle sentait tout de même la sensation des objets et autres, et celle-ci n'était que pure délice. Mais pourtant, elle ne s'arrêta point là, continuant de s'enfoncer dans l'océan sombre pour venir a peine percuter quelques broches ou épingle de métal et surement de verre. D'un simple mouvement de doigts, ce qui semblait être de métal céda et tomba, le restent furent doucement rejeter de la mer par quelque fin filament de métal qui si enroulaient pour les pousser à l'extérieur, mais pourtant, ils ne firent aucun son, tombant sur les coussins de couleur sans bruit, ne brisant point le moment de découverte.

En quelques secondes, la marée d'encre se mit en marche, attirée par la graviter pour tomber vers le bas, cascadant telle de la soie sur les frêles épaules et dans son dos. Elle dégagea ensuite ces doigts, revenue normal pour descendre le long de la courbe de son fin cou, glissant les doigts sur sa nuque et le pouce le long de sa gorge, encerclant avec une toute nouvelle douceur le tout, cherchant à remplir sa main de finesse et de douceur.

Tout avait disparu autour d'elle, il n'y avait plus rien d'autre qui semblait attirer l'attention de la femme. Le paysage exotique que lui avait offert plus tôt le décore semblait désuet et grossier au côté de cette rose épanoui. Tout comme elle, cette rose resterait rayonnante et parfaite toute sa vie.

Une rose éternelle.

Elle continua sa descente vers les rondeurs désirable de ses épaules. Elle passa sur le creux de son cou, glissant le pouce sur le creux de sa gorge ou se rejoignait les clavicules avant de se glisser sur une de ces dernières, continuant son inspection. Elle caressa le haut de son dos, puis arriva à l'épaule qui remplit une nouvelle fois à la perfection sa paume de main. Elle serra à peine cette dernière, mémorisant sa forme avant de plonger à nouveau dans la mare d'ébène pour en récupérer quelques fragments, les pinçant entre les fines tiges articulées, pour les lisser et les déposer avec légèreté sur le devant du corps de la demoiselle, laissant une ligne sombre glisser sur le tissu de couleur vive. Aciana réalisa en regardant cette noirceur, qu'elle se sentait ceci, différente et loin de son élément, mais pourtant présent et inoubliable.

Elle reprit son aventure, pénétrant cette fois-ci sous le tissu de soie qui caressa sa peau. La sensation était bien différente que celle du tissu qu'elle portait, plus léger, plus fin et délicat, se tissu sciait à la perfection sur cette femme. Et elle réalisa que malgré les épaisseurs évidentes de son accoutrement, la robe restait toujours légerete. Elle décida donc de s'infiltrer entre les deux partit de soie, mais réalisa bien vite que l'une d'entre elles était beaucoup plus fragile. La manche qui cachait le haut du bras de sa compagne glissant, offrant au regard d'Aciana une toute nouvelle partit à découvrit. Elle posa la main dessus, fermant les yeux pour mieux savourer, puis partit une toute nouvelle fois à l'exploration, effectuant le même mode opératoire de l'autre main sur sa sœur jumelle.

Le tissu refit la même chose, laissant cette fois-ci aux oreilles, signe de ça descendre vers le bas. Elle n'avait plus besoin de voir maintenant, du moins pour un moment. Elle passa à nouveau ces tiges articuler sur sa peau, caressant les clavicules et la naissance de ces seins distraitement, la chose ne l'intéressait point, mais la douceur était tout autre chose. Il n'y avait rien de sensuelle, aucune avance dans ça démarche, d'une grande tendresse et soif de découverte. Elle voulait sentir et profité du moment présent, voulant graver cette femme et ce moment dans sa mémoire et sa vie.

Elle voulait que se soit bien plus qu'un simple souvenir, alors elle la mémorisait avec ces yeux et son toucher.

Aciana avait toujours eu une fine ouïe, et elle pouvait entendre la soie glisser sur les seins de la demoiselle avec une lenteur digne des golems. C'est étrange, parce que le tissu avec son bruit bien à lui, différent de quand il aurait glissé sur de la peau humaine, n'importe qu'elle tissu semble vouloir s'accrocher, mais sur du verre c'était différent, très léger, presque inexistant mais tout de même présent. Elle réalisa également que la soie ne reproduisant pas le même bruit que sur sa propre peau, encore une fois différente, mais à peine plus bruyante que sur du verre. Tendit que sur elle le son émit est doux et délicat, voir un peu creux, sur le sien le son sonne presque solide et plein. Encore une fois, quelque chose démontra leurs différences. C'était comme quand elle percutait son corps avec le sien, c'était un son double qui s'élançait dans les airs, pleins et creux à la fois, mais combien caractéristiques de leurs personnes respectives.

Elle remonta ces mains, une sembla s'éterniser sur son cou, mais l'autre remonter la rivière pour caresser la joue, glissant avec lenteur le pouce sur les lèvres de la dame. Elles lui reviennent en mémoire, parfaitement peinte sur sa toile pêche, rosé à souhait. Elle voulait à nouveau goûter leur chaleur, sentir leur présence sur les siennes. Elle écarta les jambes, puis s'approcha, glissant ceux de la demoiselle de verre entre les siennes, approchant encore plus son corps et à nouveau malgré les vêtements qu'elle portait, elle sentit une chaleur venir se coller à son corps, mais étrangement, elle était un peu plus présente au niveau de son ventre. Son autre main finit par prendre position au niveau de la mâchoire, son pouce vient caresser la surface et avec légèreté, elle vient presser la nuque pour avancer le haut de son corps et approcher son visage du sien.

Elle avait tellement envie d'y goûter à nouveau.

Elle finit par venir frôler son nez contre le sien avant d'écarter ces lèvres et d'étirer son cou pour entrainer dans une longue valse les lèvres. Elle y allait avec une telle douceur, ce n'était que du vent qui cajolait les herbes, leur offrant, une danse envoûtante. Séparant leurs lèvres, elle laissa son souffle froid venir caresser le visage de la demoiselle de verre. Une légère odeur métallique au passage.

Et c'était tout simplement exquis.
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Saël Kassam
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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )   Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) EmptyVen 10 Jan - 20:11

Elles s'observaient avec toute la réserve de deux personnes sur le point de pousser au-delà des limites permises une expérience unique et interdite. Elles s'étudiaient de regard à peine voilé, avec passion, presque avec amour. Jamais au paravent la statue de verre n'a rencontré pareille beauté, pareille merveille de la nature. Saël n'est pas la seule à comprendre simplement en jugeant du regard sa soeur. Toutes deux réalisent sans difficulté que l'être devant eux n'est nul autre qu'un reflet de perfection idyllique, à jamais figé dans les sables du temps. Deux joyaux aux origines différentes, mais qui brillent de la même manière.

De verre ou de métal, deux êtres uniques, mais non singuliers. Créer dans le seul but d'être des maestrias de l'art qui transcende simplement la beauté humaine et fait même ternir celle de la nature brute en comparaison. Si belles qu'elles semblent étendre cette splendeur qui leur est propre, aux choses qui les entourent. Ainsi, la nature a été pensée pour eux et non l'inverse. La femme de verre se sait belle, mais réalise à la contemplation de sa soeur que le simple adjectif de beauté est d'une faiblesse maladive. Il n'y a qu'en se voyant ainsi, avec une autre créature surnaturelle, que Saël réalise finalement ce que les humains voient en la regardant. Elle sait que sa soeur pense exactement la même chose. Toutes deux prenant lentement conscience de l'étendue du charme qui leur sont propres. Autrefois elles se savaient toutes les deux spéciales, mais maintenant...

La femme de métal fut la première à briser les dernières barrières de retenue qui les séparaient. Elle veut en savoir plus et découvrir ce qu'elles sont vraiment. Saël ne veut, n'y ne peut rien refuser à un être aussi splendide que sa soeur de métal. Sagement elle se laisse aller à la douce poigne et aux caresses répétées de sa compagne. Elle apprécia aussitôt la fraicheur glacée des mains de sa scrutatrice, sur sa peau. Elle frissonna d'extase à ce contact délicat. Aussitôt elle fut ramenée sur sa terre de neige natale. Loin, très loin du désert, de l'autre côté des grandes et épaisses portes d'acier de Daoloth... Des souvenirs enfouis qui remontaient à des siècles. Pourquoi revenir maintenant? Peut-être se sentait-elle renaitre à des lieux des fours qui l'avaient vu naitre?

Il y avait si longtemps que personne ne l'avait touché ainsi. Même examiné de la sorte, Saël n'avait pas l'impression d'être une simple marchandise de qualité aux yeux de sa soeur. Il n'y avait dans ses caresses qu'une douceur passionnée. À ses yeux elle était vivante, une véritable personne et non l'objet de désir virulent d'un homme qui la considérait comme un jouet. Elle était passive et s?était laissé bien trop souvent faire... Le père de sa maitresse était un homme exigeant à qui elle ne pouvait dire non, il connaissait sa faiblesse, l'Iriede. Il en possédait quelque gemme... Et puis cet éden était à lui..

Oui, pour la première fois depuis des lustres, c'était avec un réel plaisir qu'elle se soumettait aux mains et au regard de quelqu'un. Une personne comme elle.

Et elle lui donna un baiser, Saël s'avança à son tour et le lui rendit, apposant sur les lèvres de la femme sa signature délicate. Scellant cet étrange pacte silencieux, elle lui fit une promesse. Injuste aurait été le fait qu'elle c'était donné corps et âme, sans elle-même partir à la découverte d'une merveille de la nature. Elle voulait la remercier de son attention et lui faire comprendre ce qu'elle avait ressenti. Elle voulait partager sa découverte et inverser les rôles. Alors, elle le fit.

À regarder cette armure, un fin sentiment de frustration amer s'était épris d'elle. Le problème n'était pas l'armure en tant que telle, mais bien le fait que l'accoutrement de la femme de métal ne permettait pas de lui rendre aussi aisément ses caresses en la déshabillant. Saël allait donc devoir retirer chaque pièce une à une avant d'accéder finalement à la peau glacée de la belle.

Si pour plusieurs, retirer une armure était un véritable casse-tête, pour Saël c'était d'une facilité presque naturelle. Des âges plus tôt, elle avait aidé son créateur à mettre et retirer son armure chaque jour... C'était lointain, mais ses doigts n'avaient rien perdu de leur habileté. Elle savait où trouver les sangles et connaissait les faiblesses de l'armure.

Toujours avec l'extrême lenteur qui était le propre des Golems, elle avança les bras et défit la cape de sa soeur de race. Sans la moindre résistance, elle glissa sur le sol couvert de coussins colorés.  Saël glissa les mains sur les épaules de sa compagne et contempla son visage un instant, immobile. Ses yeux avaient la couleur de l'océan, profond, sombre et triste. Elle aussi avait perdu quelqu'un de cher. Elle l'entoura de ses bras et resta ainsi un moment, faisant de ce fait comprendre à la statue de métal qu'elle aussi comprenait. Toutes deux avaient connu la mort de leur créateur.

Puis une à une, elle défit les sangles de l'armure avec la précision efficace d'un écuyer et la douceur d'une amoureuse. Se faisant, elle parcourait avec délicatesse, du bout des doigts chaque parcelle de peau nouvellement exposée, les chérissant tels des trésors merveilleux. Perdu et enseveli dans cette mer de métal brillant.

Une après l'autre, elle déposait sur les coussins, avec mille et une précautions les pièces retirer de l'ensemble. Ses vêtements suivirent dans la mêlée et bientôt, toutes deux furent égales. Deux êtres indiscutablement angéliques, des créatures enchanteresses de légende provenue d'un mythe immémorial.

Puis, tout comme elle lui avait rendu son baiser, Saël avait entrepris de lui remettre chacune de ses caresses, avec la même douceur, la même tendresse. Elle voulait connaitre le gout de sa peau couleur de neige, elle voulait y gouter. La sculpture de verre alla donc jusqu'à faire parcourir ses lèvres chaudes sur la chaire métallique de sa compagne, portant une attention particulière à sa gorge et à ses oreilles aux fines pointes.

Le changement de rôle troublait ses perspectives et bientôt, une seconde barrière tomba. Il n'est restait qu'une... À quand remontait la dernière fois? Daoloth et son créateur... Cela faisait des décennies, c'était il y a longtemps, très longtemps. Elle voulait maintenant lui montrer quelque chose de nouveau et non simplement lui rendre son attention passionnée.

Laissant glisser ses doigts une dernière fois sur le bras gauche de la femme de métal, les caresses cessèrent lentement. La sculpture de verre avait ensuite pris la main de sa compagne et l'avait délicatement pressé contre son coeur. Elle la regardait maintenant avec une intensité qui était rarement sienne. La vérité que son masque de porcelaine cachait allait être révéler.

Les pigments de sa peau se renversèrent. Ses traits coupés au couteau devinrent crus et se précisèrent dangereusement. Sa chaire semblait perdre sa substance humaine pour prendre celle d'un millier de prisme et de polygone­. Une lueur fantomatique rougeâtre et chaude avait envahi les lieux. Une lumière qui provenait du plus profond d'elle-même, de la fournaise de son coeur de braise qui palpitait comme celui des Hommes. Ses cheveux devinrent une cascade de verre brillant aux reflets d'innombrable couleur. Ses yeux vitreux eux, étincelait des teintes de l'arc-en-ciel, lumière décomposée par les prismes qui composaient ses pupilles. C'est à cet instant que sa peau changea complètement, révélant de ce fait ce qu'elle était vraiment... Une statue de verre d'une pureté de neige transparente, semblable à un diamant chatoyant de mille feux. Et son coeur... Flamboyant telle une nébuleuse d'un rouge de sang. Sa chaleur irradiait au travers du verre qui la composait au rythme des pulsations de sa gemme.

Elle était ainsi, le vrai Saël, partageant sa vérité avec sa soeur de métal, lui communiquant sa vérité, sa chaleur et tout ce qu'elle était.  Et si tout son être criait: Me voici! Vois ce que je suis! Un seul mot incandescent brulait dans son esprit.

Et d'une voix de cristal, chantante et douce comme celle des oiseaux les plus rares et exotique, s'éleva un mot, un seul.


-Saël.


Puis sans relâcher la main de sa compagne, toujours pressée sur son coeur, elle releva les joyaux qui remplaçaient ses yeux et plongea son regard de lumière dans ceux de sa soeur.


Dernière édition par Saël Kassam le Mer 22 Jan - 15:00, édité 1 fois
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Aciana Doryëen
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MessageSujet: Re: Une rencontre des plus inattendu. ( Saël )   Une rencontre des plus inattendu. ( Saël ) EmptySam 11 Jan - 3:45

Aciana profita à son tour des doigts chauds qui parcouraient son corps glacé. Le peu de tensions qui pouvait se trouver chez cette femme, disparue, visible par l'affaissement de ces épaules. Elle garda tout ce même les yeux clos, ne ressentant pas le besoin de regarder, ces autres sens lui offraient tellement plus en ce moment. Un léger sourire s'étira sur ces lèvres, elle trouva fascinant la manière habille et rapide des doigts de sa dame de verre avaient eu pour lui ôter son armure, si on pouvait bien sure appelé la plaque de métal finement travailler qui ne cachait que le devant de son corps.

Une simple bande de tissu bleu semblait recouvrit sa poitrine, une bande élastique qui devait être là pour la forme d'autrefois. La cape ne lui offrira aucune résistance, s'évasant sur les cousins multicolores, offrant sa propre touche personnelle au décor vif. Sa longue chevelure couleur neige s'étiraient pour venir toucher maintenant les cousins, le capuchon avait toujours caché la réelle longueur, mais maintenant, elle n'était cas nue à son tour devant cette femme.


Elle n'en avait pas demandé autant, elle n'aurait jamais voulu lui demander compensation, elle lui avait déjà tellement offert en restant docilement assit et attention qu'elle puis s'assoupir sa curiosité. Mais sans se rendre compte, cette femme de verre venait tout juste de la gagner quand elle lui fit goûter ces lèvres sur sa peau, elle lui laissa déguster sa gorge et ses oreilles, qui ses dernières réagirent, s'abaissant doucement. Elle eut même l'étrange réflexe d’offrir sa tête à sa compagne, et une toute nouvelle émotion traversa et colora le visage de la femme d'acier, l'extase.

Au grand jamais, elle n'aurait cru revive ceci.

À son tour, Aciana fut envahir par les vieux souvenirs, revivant la nuit chaude passer en bonne compagnie, cette rencontre lui rappela sa toute première nuit avec son Finil. Il avait été aussi délicat et doux que cette femme, prenant par contre un malin plaisir à lui faire découvrit sensation, ne lui laissant par contre aucun moment de répit, mais avec la plus grande des douceurs. Toutes les nuits par la suite passées avec lui avait été dans le même style, mais après sa mort, elle n'avait jamais su ouvrit son cœur à qui que se soit d'autre, elle était la première à qui elle s'offrait de corps et d'âme après ce qu'elle lui avait offert.



Ce fut quand elle ne ressentit plus ses caresses et qu'elle voulait attirer son attention sur elle. Sa propre main semblait se réchauffer, elle sentir le verre se presser contre elle. Elle sentait la chaleur augmenter alors elle avait donc décidé d’ouvrir les yeux pour les poser sur la femme, mais reçu en échange la meilleure des visions.

Elle n'aurait jamais cru vivre telle vision.

La réelle apparence de sa compagne la sidéra, c'était une vision digne des dieux, s'ils y en avaient bien sure. Mais les humains semblaient les prier, alors ils devaient bien exister quelque part. Elle resta sans voix devant le chef d'œuvre, son maitre, avait du être quelqu'un d'aussi doué que son maitre. Elle réalisa, en observant cette femme, qu'elle était émue, et touchée au plus profond de son être. Elle avait un étrange sentiment de vouloir la protéger, mais elle devait amplement savoir le faire elle-même, elle était tout de même golem.

Aucune créature comme elles, ne pouvait être sans défense, quels que soient leurs éléments.

La statue de verre qui avait repris sa forme originelle, était et devait être une des merveilles du monde, dans l'instant même. Ces couleurs qui s'entre mélangeaient, s'annulant ou créant de toute nouvelle couleur. Les toutes nouvelles courbes et formes qui c'étaient dessinés sans pour autant déformer la beauté présente, mais la rehaussant davantage la fantaisie d'une beauté millénaire.

Son regard brillait d'une fascination pour elle, répondant à son appel silencieux, je te vois, je ne peux te manquer. De sa main libre, elle vient à nouveau caresser son visage, ressentant la chaleur que son corps dégageait, beaucoup plus présente que plutôt. Elle fixait les joyeux aux milliers de couleurs qui c'était posé sur elle et frisson d'Extase quand elle entendit la douce voix de cristal s'élever dans l'air, vibrant de douceur. Un long frisson traversa son corps de métal, semblant défiger, pendant ces secondes, les membres de son corps artificiel.


Tout sembla disparaitre autour d'elles, Aciana ne voyait que cette jeune femme et plus rien d'autre, rien en ce moment ne lui importait plus qu'elle, cette princesse de verre.

Pour sa part, le petit compagnon de couleur était revenu les rejoindre, mais tout comme sa maitresse, il n'osa pas par contre s'approcher, mais observer silencieusement la scène intime, attendant le moment venu. Même lui, était surprit de l'agissement frivole de sa maitresse, ne l'ayant jamais vu agir aussi humainement devant quelqu'un, mais il semblait comprendre d'une manière, cette dame aux multiples couleurs, était comme sa maitresse.

Il c'était confortablement trouver un arbre fruitier, grignotant ce qui ressemblait à une fraise d'un mauve vive, le feuillage vert forcé lui offrait le parfait camouflage, il avait choisir l'arbre le plus touffu, mais pour quelqu'un qui pouvait avoir un très bon œil, il pouvait remarque une toute petite démarcation bleu pâle au travers les feuilles.


Aciana lui rendit son sourire, posant la main à plat sur son corps et garda l'autre sur sa joue avant de fermer les yeux. Une étrange lumière bleu-vert sembla filtrer au travers la craque de ces paupières closes, puis doucement, le phénomène opéra à son tour sur la femme. À son tour, elle offrait son âme, elle lui offrait sa vraie apparence que personne n'avait du voir depuis beaucoup trop longtemps maintenant. Une apparence gravée dans le métal et un peu glauque.

Sa chevelure fut remplacée par de fins filaments de métal, vire voltant dans une longue de lente danse, bougeant toujours au même rythme autour de la tête de la demoiselle comme s'ils étaient en perpétuel mouvement dans l'eau. Son visage se figea et durcit, tout comme le reste de son corps. Au niveau de son cou et des ces épaules, un début d'armure se grava à même le corps, prenant forme et expansion. Sur son épaule gauche, se dessina une tête-de-mort, au visage silencieux et au regard vert illuminant, laissant une fine fumée s'échapper. L'autre épaulette était simple, courbée vers l'extérieur et magnifiquement gravée de détail. Un col prend forme et descend sur la poitrine pour venir mouler une armure simple, mais à nouveau gravée. Des gravures plus présentes et vertes sont plus présentes sur son ventre, représentant un Y, laissant le regard se poser sur sa taille de guêpe. Ces avant-bras son recouvert de protection, quoi qu'inutile, mais parfaitement ouvrager pour continuer l'assemblage de l'armure.


Deux fines plaques de métal fondent office de tissu, cachant un parti des fesses et du sexe de la demoiselle, ses derniers reposent sagement sur les cuisses translucides de la poupée de verre. Ces cuisses rondes sont coupées sur plusieurs tranches, marque visible et apparente, le morceau semble s'étirer et ressortit, laissant vide ou emplacement à glisser quelque chose dans les ouvertures, mais ces lames de métal son affuté, et visiblement des armes. Au niveau de ces genoux, à nouveau des têtes-de-morts son dessinée et gravées dans le métal. Ils prenant forme, la bouche grande ouverte et hurlant la terreur et la rage.

Le tout de l'accoutrement est terminé par des bottes, encore une fois dessiné et gravé, le tout rehaussé de bleu et de vert. Une cape sombre semble se dessiner dans son dos, volant en son tour dans le vide, déchirée et défraichit, mais ce qui semble davantage attirer l'avantage l'attention, est l'immense double faux qui tour en cercle, caché partiellement par la cape.

L'apparence golem de la demoiselle d'acier est très loin d'être aussi belle que celle de ça compagnon, mais son maitre, Finil, avait voulu créer une apparence qui offrait la peur, il détestait le combat, et ainsi, en offrant l'image de la faucheuse à sa dame, il c'était dit qu'elle aurait bien moins à combattre. Par contre, le cœur de la demoiselle, ne semblait point visible, surement caché sous des couches et des couches de métal, bien protéger.


À son tour, elle apposa la main libre de la dame au niveau de son propre cœur. Elle sembla forcée à peine et pousser à l'intérieur d'elle-même cette main chaude. Un objet aussi haut d'une main d'homme et large comme celle d'une femme vient doucement frôler la main chaude, contrastant froidement. Il semblant flotter dans du liquide froid, surement du métal qui faisait office d'eau et qui protégeait des grosses secousses son propre joyeux.


Doucement, elle ouvrit les yeux, glissant ses propres joyeux aux couleurs et à la ressemblance d'aigre-marine. Il n'y avait aucune pupille, seulement une couleur unis dans cette mare d'océan. Elle entrouvrit ces lèvres de métal figées et murmura dans des cordes de métal pincé habilement :

- Aciana

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